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Un plan d'action pour les enfants atteints d'un trouble du langage

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Le plan d'action pour une meilleure prise en charge des enfants dysphasiques et dyslexiques, présenté le 21 mars par Jack Lang, ministre de l'Education nationale, Bernard Kouchner, ministre délégué à la santé, et Dominique Gillot, secrétaire d'Etat aux personnes âgées et aux personnes handicapées, s'inscrit dans le droit fil du rapport de Jean-Charles Ringard remis en juillet dernier (1).

Il vise, en premier lieu, à prévenir ces troubles, dès la maternelle, en développant des actions de prévention et de repérage des élèves présentant des signes d'alerte. Par ailleurs, un dépistage par les médecins des services de protection maternelle et infantile à 3-4 ans et par les médecins de l'Education nationale à 5-6 ans devra permettre d'identifier les enfants concernés. Dans le même sens, le bilan obligatoire de santé en sixième devrait évoluer afin de mieux prendre en compte les capacités langagières des élèves.

Il est en outre prévu d'évaluer les dispositifs médico-social et sanitaire - centres d'action médico-sociale précoce (CAMSP), centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP) et maisons d'enfants à caractère sanitaire - pour mieux définir leur rôle, en termes qualitatifs et quantitatifs, dans les réponses à proposer à ces jeunes pour le dépistage, le diagnostic et la prise en charge. A cette fin, une mission sera confiée conjointement à l'inspection générale des affaires sociales et l'inspection générale de l'éducation nationale.

Une réflexion sera également engagée pour élargir les prises en charge spécifiques, en améliorant les possibilités de financement, pour les enfants accueillis par les établissements ou suivis par les services d'éducation spéciale relevant des annexes XXIV (établissements pour enfants et adolescents présentant des déficiences intellectuelles ou inadaptés) et pour les enfants suivis par les CMPP et les CAMSP relevant des annexes XXXII et XXXII bis.

Le plan devrait s'étaler de juin 2001 à la fin 2003, pour un coût, sur trois ans, évalué à au moins 30 millions de francs. Il s'accompagnera d'une campagne de communication. Un comité interministériel de suivi sera également mis en place et fera des recommandations aux commissions départementales Handiscol' afin qu'elles élaborent sur ce type de troubles un schéma départemental de scolarisation et de prise en charge. Une circulaire interministérielle complétera le dispositif.

Notes

(1)  Voir ASH n° 2174 du 7-07-00.

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