L'Education nationale, le ministère de l'Emploi et de la Solidarité et le Fonds d'action sociale pour les travailleurs immigrés et leurs familles (FAS) ont décidé d'unir leurs forces pour « rendre plus performante » la scolarisation des élèves nouvellement arrivés de l'étranger. Les pouvoirs publics ont en effet constaté, dans le cadre des plans départementaux d'accueil, que les jeunes intégrant aujourd'hui le système scolaire tout au long de l'année sont plus nombreux et souvent plus âgés qu'auparavant, avec un niveau de scolarisation parfois faible et des conditions de vie familiale précaires. Une convention-cadre, signée le 7 mars, a ainsi défini trois grands domaines de collaboration privilégiés, afin de faire face à cette évolution.
Il a tout d'abord été décidé que les services de l'Education nationale seront plus présents en matière d'accueil (lors des séances de pré-accueil des familles organisées par l'Office des migrations internationales et dans les comités de pilotage des plans départementaux).
Seront par ailleurs mises en œuvre des actions destinées à faciliter la scolarisation :renforcement de l'expression orale et écrite en langue française, meilleure connaissance de la société d'accueil (de l'école, du quartier, de la ville, des institutions, des usages et codes sociaux), accès des plus âgés à une formation professionnelle qualifiante.
Enfin, le FAS est invité à participer à la formation des acteurs et en particulier des personnels de l'Education nationale.
Un comité de suivi et d'évaluation se réunira au moins une fois par an.