Pour relancer la politique d'aide aux victimes, le Conseil de sécurité intérieure a décidé en avril 1999 d'étendre la présence des travailleurs sociaux dans les commissariats à huit circonscriptions de plus de 60 000 habitants (Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Bordeaux, Metz, Nancy, et Dijon), avant de la généraliser (1). Le ministre de l'Intérieur est revenu l'automne dernier sur cette mesure qui « permettra de les faire figurer comme une des composantes du bureau départemental d'aide aux victimes [...], au siège des directions départementales de la sécurité publique ».
Daniel Vaillant demandait aux préfets de départements de « rechercher activement » les financements nécessaires à la mise en œuvre de cette mesure, soit au moyen des crédits « politique de la ville », soit en sollicitant la participation des collectivités territoriales. « J'attacherais du prix à ce que la présence des travailleurs sociaux, dans les huit sites retenus, soit une réalité, dans les meilleurs délais, mais également dans d'autres circonscriptions de sécurité publique où elle vous apparaîtrait nécessaire », insistait-il.
(1) Voir ASH n° 2116 du 23-04-99.