Alors que le contrat de qualification adulte est encore en cours d'expérimentation (1), le ministère de l'Emploi fait le point sur une enquête conduite en avril 2000 auprès des établissements utilisateurs (2).
La majorité d'entre eux juge ainsi plutôt positivement la mesure. Six employeurs sur dix déclaraient du reste, à la date du sondage, que le salarié serait embauché à la fin du contrat ou était déjà embauché. Les motifs de satisfaction les plus invoqués sont la capacité des intéressés à s'intégrer dans l'entreprise et leur qualification.
Autres constats : très peu de contrats ont été rompus avant leur terme. Sept employeurs sur dix affirment, par ailleurs, envisager l'embauche de façon certaine (42 %) ou probable (28 %) à la fin du contrat, en contrat à durée indéterminée pour huit cas sur dix et, pour la quasi-totalité, sur le même poste de travail, avec un contenu identique (64 %) ou plus riche (30 %). Seule véritable ombre au tableau : un employeur utilisateur sur cinq déclare avoir rencontré plus de difficultés encore que lors de recrutements sur d'autres types de contrats. Sont notamment pointés le manque de candidats (28 %) et la complexité administrative des démarches (21 %).
Quant à l'avenir du dispositif, plus de quatre employeurs sur dix estiment nécessaire une réforme et souhaitent principalement une augmentation des exonérations qui leur sont accordées (39 %) ou du temps passé en entreprise (20 %).
(1) Voir ASH n° 2200 du 2-02-01.
(2) DARES, Premières Informations, n° 10-1 - Mars 2001.