« Les familles ne doivent pas subir les conséquences du passage aux 35 heures », affirment, dans un communiqué commun, la Fédération nationale de l'aide aux familles à domicile (1) et la Fédération nationale des associations d'aides familiales populaires/Confédération syndicale des familles (2). A l'image des autres acteurs (3), les deux organisations sont bien évidemment soulagées que l'accord réduisant le temps de travail dans la branche de l'aide à domicile soit enfin agréé. Mais les problèmes de financement ne sont pas pour autant réglés. Et les fédérations « restent toujours dans l'attente de précisions » pour la branche famille.
Rappelant qu'elles avaient demandé au gouvernement que les associations d'aide à domicile aux familles bénéficient, pour partie, d'une aide exceptionnelle de l'Etat égale à 5 000 F par an par équivalent temps plein et, pour l'autre partie, d'un financement particulier des organismes financeurs traditionnels, elles notent avec satisfaction la volonté de la caisse nationale des allocations familiales de revaloriser la prestation de service « travailleuses familiales » (4).
(1) Fnafad :13, rue des Envierges - 75020 Paris - Tél. 01 43 15 12 12.
(2) FNAAFP/CSF : 53, rue Riquet - 75019 Paris - Tél. 01 44 89 86 86.
(3) Voir ASH n° 2204 du 2-03-01.
(4) Le conseil d'administration de la CNAF a adopté, en décembre 2000, une résolution visant à aligner, sur les prix moyens réels, les prix plafonds servant à calculer les prestations de service.