La dissociation familiale favorise-t-elle la délinquance ? Contrairement à un vieux stéréotype, les recherches menées depuis 20 ans n'ont jamais prouvé de corrélation en la matière. Les bouleversements familiaux ont un impact sur la consommation de drogue, mais pas sur les atteintes aux biens ni aux personnes. Ils engendrent « bien des souffrances et des perturbations », mais ne constituent pas en soi « un facteur de délinquance ».
C'est du moins ce qui ressort d'un bilan pluridisciplinaire réalisé par Laurent Mucchielli pour la caisse nationale des allocations familiales et relaté dans sa revue Recherche et prévisions (1). A noter également, un point synthétique sur la situation des femmes dans la société française (« L'introuvable égalité » ), une étude sur les coordinateurs de la petite enfance recrutés par les municipalités et un état des services de travailleurs sociaux dans les caisses.
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