La comparution, du 1er au 4 mars, devant la cour d'assises des Côtes-d'Armor, « d'une mère de famille accusée d'avoir donné la mort à son fils autiste, âgé de 10 ans, remet cruellement sur la place publique les carences de prise en charge de ce type de handicap mental » (1), déclare le Syndicat national des associations de parents et amis de personnes handicapées mentales (2).
Il demande donc des moyens financiers « afin que les établissements puissent créer les places nécessaires aux personnes autistes et financer les formations des professionnels à la prise en charge particulière de ce handicap ». Il propose aussi l'aménagement de « modalités d'accueil temporaire pour les familles en détresse ».
(1) Voir aussi ASH n° 2202 du 16-02-01.
(2) Snapei : 7, rue La Boétie - 75008 Paris - Tél. 01 43 12 19 19.