Réunis en assemblée générale à Paris, les 24 et 25 février, les étudiants en travail social (1) ont décidé de poursuivre leur mouvement de revendication. Ils organiseront une journée d'action en régions, le 20 mars, et une manifestation nationale, le 30 mars, dans la capitale. Les étudiants souhaiteraient ce jour-là rencontrer « soit une commission interministérielle, soit le chef du gouvernement », « mais uniquement sur la base de réponses écrites à notre cahier de revendications », explique Charlotte Fillon, l'une des porte-parole du collectif. Enfin, une autre assemblée générale est convoquée pour le 31 mars.
Ces décisions font suite à un rendez-vous un peu décevant de la délégation du mouvement avec la direction générale de l'action sociale, le 20 février (2). Certes, « de petites avancées » ont été acquises, notamment sur les bourses (alignement sur les barèmes de l'enseignement universitaire dès la rentrée 2001). Mais l'administration a proposé « des échéances trop tardives », notamment sur la parution en... 2002 d'un décret réduisant les coûts des examens et des inscriptions. Elle « n'a pas donné [non plus] de position claire » sur la mise en place d'un revenu minimum étudiant, a estimé le collectif.
Ce dernier a par ailleurs rencontré, le 26 février, les organisations qui le soutiennent (3). Ils sont convenus d'établir ensemble, le 5 mars, une « plate-forme minimale commune » de revendications.
(1) Contact : Agnès - Tél. 01 42 55 50 53 - Permanence téléphonique les mardis et jeudis de 18 h à 20 h au 01 44 84 50 88.
(2) Voir ASH n° 2203 du 23-02-01.
(3) Notamment l'UFAS-CGT, SUD Santé-sociaux, le Groupement national des IRTS, le Syndicat national unitaire des assistants sociaux de la fonction publique/FSU, l'ANAS, l'Association des centres de formation d'assistantes sociales d'Ile-de-France, la Fédération nationale des éducateurs de jeunes enfants, l'Aforts.