« Réaffirmer le rôle structurant du droit, refonder, rénover et soutenir l'autorité des deux parents, considérer que la filiation n'est pas optionnelle, estimer que la famille est une institution et non un contrat. » Les principes généraux évoqués par Ségolène Royal « reprennent pour une large part la conception ouverte de la famille défendue par l'UNAF » et constituent « une première base de négociation » pour la prochaine conférence de la famille. En donnant, le 27 février, ce satisfecit à la ministre déléguée à la famille et à l'enfance (1), l'Union nationale des associations familiales (UNAF) (2) se félicite surtout de sa « volonté de réformer le droit de la famille dans un ensemble cohérent plutôt que de le faire en pièces détachées ».
Sur la question de la résidence alternée, l'UNAF précise cependant que, de son point de vue, la décision « relève forcément du choix des parents au regard de leurs possibilités respectives. Elle ne saurait devenir un droit généralisé dont l'enfant risquerait de subir les conséquences. »
(1) Voir ce numéro.
(2) UNAF : 28, place Saint-Georges - 75009 Paris - Tél. 01 49 95 36 00.