« Notre société enferme toujours plus et pour des durées de plus en plus longues :30 000 personnes en prison dans les années 70,52 000 actuellement », rappelle la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (FNARS). Pourtant, poursuit-elle, les alternatives existent, qui permettent à chaque délinquant de « payer sa dette à la société » tout en préparant sa réinsertion. D'où ce numéro des Cahiers de la FNARS intitulé « Sanctionner sans exclure » (1), qui « sonne comme une profession de foi ». Il présente les dispositifs utilisables avant et après le jugement, ou pour aménager la peine, assortis de témoignages sur les pratiques d'associations. Ce faisant, la FNARS en appelle à l'avènement « d'une société vraiment moderne », où l'enfermement serait « réservé aux personnes pour lesquelles aucune autre solution n'est envisageable ».
(1) Les cahiers de la FNARS n° 9 - 76, rue du Faubourg-Saint-Denis - 75010 Paris - Tél. 01 48 01 82 00 - 50 F (7,62 euros).