Les étudiants en travail social sont ressortis quasiment bredouilles de leur rencontre avec la direction générale de l'action sociale (DGAS), le 20 février (1). Ce rendez-vous était destiné à faire le point sur leurs revendications (2).
Le collectif n'a pas obtenu grand chose de plus que la confirmation par l'administration de l'alignement du pourcentage de boursiers en travail social sur celui de l'enseignement universitaire (3). En effet, la DGAS a refusé « sans argumenter », selon Rudy Doucet, l'un des porte-parole du mouvement, la revalorisation du niveau des diplômes. Elle a également opposé une fin de non-recevoir à la mise en place d'une commission interministérielle chargée d'étudier les problèmes de formation en travail social dans leur ensemble.
Afin de remédier à la pénurie de stages dénoncée par les étudiants, la DGAS s'est contentée de promettre une circulaire « d'intention » pour interpeller les différents partenaires. Et de proposer la mise en place de groupes de travail, courant 2002, sur ce problème et sur les modes de sélection à l'entrée des établissements de formation.
Rudy Doucet se dit cependant « satisfait » d'une « ouverture » sur la question de la représentation des étudiants dans les réunions administratives et pédagogiques des centres de formation : la DGAS a promis de publier une circulaire sur le sujet au mois de juin tout en demandant aux étudiants de créer une instance juridique leur permettant d'accéder à cette représentativité.
Ce week-end, les étudiants, réunis en assemblée générale, feront le point sur cette rencontre avec la DGAS et décideront de la suite du mouvement. Le collectif se réunira en outre, le 26 février, avec les organisations syndicales et les associations qui le soutiennent afin de réfléchir à une action unitaire.
(1) Contact : Agnès - Tél. 01 42 55 50 53 ou Peggy - Tél. 01 42 37 06 01.
(2) Voir ASH n° 2199 du 26-01-01.
(3) Voir ASH n° 2200 du 2-02-01.