« La mission de promotion de la santé en faveur des élèves a pour objectif essentiel et spécifique de veiller à leur bien-être, de contribuer à leur réussite et de les accompagner dans la construction de leur personnalité individuelle et collective », affirme d'emblée une circulaire du ministère de l'Education nationale publiée dans un numéro spécial du Bulletin officiel, consacré à la santé scolaire.
Il s'agit d'accueillir et d'accompagner tous les élèves, de leur faciliter l'accès aux soins, de développer une dynamique d'éducation à la santé et à la sexualité et de prévention des conduites à risque, est-il indiqué. Une attention particulière doit être portée aux élèves en difficulté, dans les zones rurales et les zones d'éducation prioritaire, aux enfants et adolescents atteints d'un handicap ou de maladies chroniques, afin de favoriser leur intégration. Cette politique de la santé s'appuie sur les interactions entre tous les niveaux de l'institution scolaire : national, académique, départemental et local. Elle repose sur l'implication de tous les personnels et, entre autres, sur un travail en équipe pluri-professionnelle associant notamment les chefs d'établissement, les enseignants, les conseillers principaux d'éducation, les infirmiers, les conseillers d'orientation-psychologues, les médecins, les assistants de service social...
Deux circulaires complètent le dispositif et développent les missions des médecins et des infirmiers. Ils interviennent en particulier en urgence auprès d'enfants ou d'adolescents en danger, victimes de maltraitance ou de violences sexuelles. Dans ce domaine, « le travail en réseau est primordial », spécialement avec les psychologues scolaires, les conseillers d'orientation-psychologues ou les travailleurs sociaux.