Relevant « avec intérêt les conclusions et recommandations du rapport 2000 de la Cour des comptes consacré à l'organisation des soins psychiatriques » (1), l'Union nationale des amis et familles de malades mentaux (Unafam) (2) « ne peut que confirmer la plupart des manques et insuffisances » signalés. S'associant notamment au constat de la faiblesse des connaissances sur l'offre sanitaire et sur la prise en compte du handicap psychique, tant au plan des soins que de l'accompagnement social, elle rappelle que le collectif Santé mentale France, dont elle fait partie, attend impatiemment la nomination d'une mission parlementaire sur le sujet (3). Le principe en a d'ailleurs été accepté par Dominique Gillot le 16 juin 2000 et confirmé le 25 janvier.
L'accroissement des hospitalisations sans consentement est l'un des points qui justifient une analyse approfondie, estime l'Unafam, qui aimerait aussi être éclairée sur la fréquence des réhospitalisations entraînées par les « durées écourtées de séjour dans les établissements » psychiatriques et le manque « d'alternatives médicales ou médico-sociales suffisantes ».
En apportant son soutien aux professionnels, l'union souhaite le maintien d'un « niveau de soins compatible avec les exigences de la recherche d'autonomie pour tous ceux qui sont confrontés aux troubles psychiques ».
(1) Voir ASH n° 2199 du 26-01-01.
(2) Unafam : 12, villa Compoint - 75017 Paris - Tél. 01 53 06 30 43.
(3) Voir ASH n° 2152 du 4-02-00, n° 2172, du 26-06-00 et n° 2193 du 15-12-00.