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De nouvelles associations expriment leurs inquiétudes

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Tout en « soulignant l'exemplarité des négociations conduites par Dominique Gillot », l'Union nationale des associations de sauvegarde de l'enfance, de l'adolescence et des adultes (Unasea) (1) s'inquiète de certains aspects du projet de réforme de la loi de 1975. Pour elle, « il est incohérent de reconnaître toute sa place et sa valeur au monde associatif à travers la célébration du centenaire de la loi de 1901 tout en lui imposant par ailleurs une politique de contrainte administrative renforcée » et «  d'enfermer les associations dans un carcan de contrôle qui ne peut que nuire à leur efficacité ».  

L'Unasea regrette que, par rapport aux projets précédents, « la logique de structures ait prévalu sur une logique d'actions » et que les services de tutelle ne soient toujours pas pris en compte dans le texte.

Comme toutes les autres associations (2) l'Unasea conteste le fait que l'administration « s'octroie le droit de ne pas motiver ses décisions et que son silence, dans tous les cas de figure (budgétaires et autorisations d'ouverture), vaut rejet des propositions des associations ».

Enfin, en ce qui concerne plus spécialement la prise en charge des enfants et adolescents dans le cadre de la protection judiciaire de la jeunesse, l'Unasea demande une adaptation du texte sur la représentation des usagers dans le conseil de vie sociale créé dans chaque établissement, dans la mesure où il s'agit de jeunes « issus de familles elles-mêmes en difficulté, voire défaillantes ».

Pour sa part, le Groupe polyhandicap France (GPF) (3) souhaite que la loi garantisse à l'enfant et à l'adulte « l'égal accès à l'éducation, à la formation, à la culture, aux soins et aux loisirs ». Et qu'elle soit traduite dans les faits par l'augmentation du nombre de places en institution d'accueil, afin d'assurer la prise en charge médico-éducative dès le plus jeune âge, et sans rupture lors du passage à l'âge adulte.

« Toutes les institutions gèrent actuellement des listes d'attente, s'indigne Monique Rongières, présidente du GPF, et certains organismes de tutelle proposent des placements en Belgique ! De plus, les établissements qui accueillent les polyhandicapés adultes ne sauraient se réduire à des lieux d'hébergement. »

Notes

(1)  Unasea : 118, rue du Château-des-Rentiers - 75013 Paris - Tél. 01 45 83 50 60.

(2)  Voir ASH n° 2199 du 26-01-01.

(3)  GPF : 30, rue de Prony - 75017 Paris- Tél. 01 43 80 95 25.

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