Dans un courrier adressé aux ASH, les aides médico-psychologiques du foyer à double tarification « Les logis du bois », à Vernantes (49), réagissent à une citation de la secrétaire générale du Syndicat général des organismes privés sanitaires et sociaux à but non lucratif (SOP) dans notre article « Des embauches, mais en partie déqualifiées » (1). Celle-ci, illustrant les difficultés à faire face à la pénurie de personnels diplômés de niveau III dans le cadre des embauches 35 heures, expliquait : « Nous sommes obligés de nous rabattre sur les non-diplômés, nous employons des AMP à la place des éducateurs spécialisés. Lesquelles, malgré toute leur bonne volonté, commettent des erreurs professionnelles. »
« Personne n'est à l'abri d'une erreur professionnelle. Mais n'y a-t-il que les AMP qui en commettent ? Comment peut-elle donner une telle image de l'ensemble des AMP ? », s'offusquent les salariées des Logis des bois dans leur courrier. « Notre formation, si petite soit-elle, nous a permis d'être des professionnels avant tout. Nous travaillons en complémentarité avec des moniteurs-éducateurs et des éducateurs spécialisés, ce qui forme une équipe éducative à part entière », expliquent- elles. Tout en refusant d'être la « cause de toutes les difficultés provoquées par les 35 heures ». En effet, même si « les salaires des AMP satisfont davantage les exigences budgétaires, ceci ne peut en aucun cas mettre en doute [leur] professionnalisme ».
(1) Voir ASH n° 2198 du 19-01-01.