« Nous ne voulons pas que la réforme des retraites soit une nouvelle occasion de fabriquer des pauvres à vie. » Le Mouvement national des chômeurs et précaires (MNCP) (1) devait se joindre à la journée d'action syndicale du 25 janvier pour la défense des retraites. « Les personnes vivant ou ayant vécu de longues périodes de chômage arrivant à l'âge de la retraite seront très nombreuses dans les années à venir », alerte le MNCP. Et de rappeler que les allocataires du RMI, les chômeurs non indemnisés et même les personnes sous contrat emploi-solidarité ne cotisent pas aux retraites complémentaires. « Quant aux chômeurs indemnisés, ils cotisent au régime général à un taux tellement faible qu'ils sont promis demain à rejoindre le minimum vieillesse. » L'association exige donc « que la retraite reste à 60 ans » et que les personnes exclues du monde du travail aient droit à une retraite décente, supérieure au minimum vieillesse.
« La réforme des retraites devrait permettre de corriger les inégalités inacceptables qui touchent les travailleurs les plus exposés et les plus démunis », estime la Fédération nationale des accidentés du travail et des handicapés (2).
Soutenant également le mouvement, le Comité national des retraités et personnes âgées (3) attire l'attention sur la nécessité d'améliorer la « situation des retraités dont les ressources découlent de minima sociaux trop nombreux, de pensions de réversion aux calculs complexes, d'effets de seuil désastreux au niveau des ressources modestes ».
(1) MNCP : 17, rue de Lancry - 75010 Paris - Tél. 01 40 03 90 66.
(2) FNATH : 38, bd Saint-Jacques - 75014 Paris - Tél. 01 45 35 00 77.
(3) CNRPA : Bureau 6097 - 11, rue des Cinq- Martyrs-du-Lycée-Buffon - 75696 Paris cedex 14 - Tél. 01 40 56 88 39.