« Il reste encore beaucoup à faire » pour améliorer la prise en charge médico-sociale des traumatisés crâniens, a indiqué la secrétaire d'Etat à la santé et aux handicapés, le 5 janvier, au cours d'un déplacement en région. C'est la raison pour laquelle le gouvernement a décidé d'y consacrer, comme en 2000, des enveloppes de 50 millions de francs en 2001 puis en 2002 et en 2003, a rappelé Dominique Gillot (1).
L'action des pouvoirs publics a permis de disposer, en 2000, de « près de 1 200 places nouvelles sous la forme d'établissements et services sociaux et médico-sociaux » spécialement adaptés aux besoins des plus gravement atteints, a précisé la secrétaire d'Etat. 417 places existent dans les 22 unités expérimentales d'évaluation, de réentraînement et d'orientation sociale et/ou professionnelle (UEROS) (incluant 10 antennes avancées desservant 18 régions). 151 places permettent d'assurer des actions de soutien à domicile et d'insertion sociale en milieu ordinaire, grâce à l'intervention d'une dizaine d'équipes mobiles. Enfin, 624 places en structures médico-sociales sont spécifiquement adaptées aux plus handicapés dans leur vie quotidienne (instituts médico-éducatifs, foyers à double tarification et maisons d'accueil spécialisées pour les adultes les plus lourdement handicapés, centres d'aide par le travail pour ceux pouvant bénéficier d'une activité professionnelle en milieu protégé).
(1) Voir ASH n° 2151 du 28-01-00.