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Les associations réclament une politique cohérente pour les demandeurs d'asile

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C'est un cri d'alarme que lance le collectif Alerte (1), face à l'augmentation des demandeurs d'asile et l'aggravation de leurs conditions d'accueil en France (2). S'il reconnaît que les pouvoirs publics ont pris des dispositions «  non négligeables  » pour augmenter les moyens de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides et créer de nouvelles capacités d'hébergement dans les centres d'accueil pour les demandeurs d'asile et les centres d'hébergement et de réinsertion sociale, il s'inquiète toutefois de l'incapacité du dispositif à « faire face à ses obligations légales ». Et d'évoquer l'impossibilité pour les associations de répondre «  aux exigences du quotidien qu'il s'agisse de domiciliation, d'hébergement ou d'un accompagnement social et juridique adapté ». Résultat : des familles déplacées d'une ville à l'autre, à la rue, des mineurs isolés vivant en chambre d'hôtel. Sans compter, poursuit le collectif, que l'engorgement des services préfectoraux prive, pendant plusieurs mois, d'autorisation de séjour et des droits qui leur sont attachés (ressources, accès aux soins, hébergement) ceux qui arrivent sur le territoire. «  C'est inacceptable  », s'insurgent les associations. Et celles-ci réclament que la France «  se dote d'une politique cohérente et déterminée pour tous les demandeurs d'asile et mette en œuvre des moyens adaptés à un accueil digne  ».

De son côté, le collectif des associations de protection de l'enfance (3) poursuit la mobilisation autour des mineurs étrangers sans papiers, engagée lors de son colloque organisé le 14 décembre 1999 (4). Réunies à nouveau le 19 décembre avec d'autres acteurs (Association française des magistrats de la jeunesse et de la famille, Ligue des droits de l'Homme, service social d'aide aux émigrants, Groupe d'information et de soutien aux immigrés), les associations réfléchissent à la mise en place d'un comité interinstitutionnel. Sorte d'instance de veille et de coordination, il aurait une fonction d'observatoire de la situation de ces jeunes, d'aide à la mise en œuvre de dispositifs d'action et de propositions.

Notes

(1)  C/o Uniopss : 133, rue Saint-Maur - 75541 Paris cedex 11 - Tél. 01 53 36 35 00.

(2)  Voir ASH n° 2190 du 24-11-00.

(3)  Association Jean-Coxtet, ANRS, ADSEA 78, ADSEA 77, Moissons nouvelles, association Jeunesse Culture Loisirs Technique - C/o association Jean-Coxtet : 52, rue Madame -75006 Paris - Tél. 01 45 49 63 80.

(4)  Voir ASH n° 2151 du 28-01-00.

LE SOCIAL EN ACTION

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