La CGT apporte son soutien au projet de loi tendant à réformer le dispositif de l'accouchement sous X. Exposé à la presse par Ségolène Royal le 14 décembre dernier (1), il sera présenté en conseil des ministres le 17 janvier. Ce texte prévoit notamment la mise en place d'un Conseil national pour l'accès aux origines personnelles.
Sur un terrain où on l'entend rarement, la confédération a publié une déclaration le 2 janvier. Elle y regrette « la campagne médiatique » qui « met fortement en avant le droit d'un enfant adopté à connaître l'identité de ses mère et père biologiques ».
Pour le syndicat, en effet, « l'accouchement sous X doit être conservé, car il permet l'accompagnement de femmes en grande détresse sociale et psychologique, en préservant leur santé et celle de leur enfant. Toute autre démarche pourrait avoir de lourdes conséquences au plan humain et social, favorisant le recours à des actes désespérés. »
La CGT soutient donc la « demande de levée possible du secret » des origines « si le choix est libre et s'il est effectivement conditionné à l'accord de l'une et l'autre des parties ».
(1) Voir ASH n° 2193 du 15-12-00.