Un avenant n° 53 du 26 juin 2000 à la convention collective de l'animation socio-culturelle fixe le régime des coupures durant la journée de travail. Il s'applique à l'ensemble des employeurs et des salariés du secteur depuis le 1er janvier 2001, soit le lendemain de la date de publication au Journal officiel de son arrêté d'extension.
Selon cet avenant, la journée de travail ne peut comporter plus d'une coupure, à l'exception des postes de travail liés directement aux activités post et périscolaires. Ainsi, pour les surveillants et animateurs post et périscolaire, les animateurs de classes de découverte et le personnel d'encadrement des activités post et périscolaires, le nombre maximum de coupures est fixé à deux.
Pour ces emplois, si la journée de travail ne comporte qu'une seule coupure, celle-ci ne peut dépasser huit heures. Si deux coupures sont prévues, leur durée cumulée ne peut excéder huit heures. Pour les animateurs post et périscolaires dont la tâche consiste à accueillir des enfants d'école élémentaire, la durée de la coupure peut aller jusqu'à dix heures.
Pour tenir compte de la spécificité de ces emplois, et dans le cas où la journée de travail comporte une coupure de plus de deux heures ou deux coupures, le salarié bénéficie d'au moins deux points supplémentaires qui s'ajoutent à son coefficient. Cette prime sera portée à trois points au 1er janvier 2002.