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CREAI Ile-de-France : déblocage des subventions

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L'action conjuguée des salariés, des étudiants et de l'administrateur provisoire a payé. L'avenir des deux établissements du Centre régional pour l'enfance et l'adolescence inadaptées (CREAI) d'Ile-de-France - le centre de formation et le centre d'études et de recherche (1)  -, fortement fragilisé à la suite de l'affaire du Comité d'études et de soins aux polyhandicapés, semble en bonne voie. Le ministère des Finances a finalement accepté de débloquer le règlement des subventions dues pour l'année 2000 (2).

A la veille même de la manifestation du 30 novembre, 300 salariés et étudiants des deux structures devant le ministère de l'Emploi et de la Solidarité, le préfet de région faisait savoir que la subvention de 9,7 millions de francs était accordée pour les activités de formation et de recherche. Toutefois, si le gouvernement entend assurer la continuité des missions du centre, il souhaite « une clarification de l'organisation et des structures de gestion », indiquait-on à la direction régionale des affaires sanitaires et sociales d'Ile-de-France.

C'est ainsi qu'afin de permettre la poursuite des activités, le bureau de l'association du CREAI a démissionné le 5 décembre. Et le conseil d'administration a décidé la mise en place, sous l'égide de l'administrateur provisoire, de deux groupes de travail pour réfléchir à deux structures gestionnaires distinctes pour le centre de formation et le centre de recherche (3). Une assemblée générale est prévue en février. Très éprouvés par les mois qui viennent de s'écouler, les membres du personnel affichent aujourd'hui un certain soulagement. Soulagement, après une forte période d'incertitude, de voir reconnues leurs missions et la qualité de leur travail.

Notes

(1)  ISIS-CREAI : 150, avenue Paul-Vaillant- Couturier - 93331 Neuilly-sur-Marne cedex - Tél. 01 49 44 67 10 - CREAI Ile-de-France : 5, place Victor-Hugo - 94270 Le Kremlin-Bicêtre - Tél. 01 43 90 04 05.

(2)  Voir ASH n° 2190 du 24 -11- 00.

(3)  Le processus de séparation était en fait déjà engagé avant les poursuites judiciaires.

LE SOCIAL EN ACTION

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