Michel Bernard, directeur général de l'ANPE, et Gilbert Hyvernat, son homologue à l'AFPA, devaient présenter, le 30 novembre, les résultats pour 2000 de la coopération entre les deux établissements définie par l'accord-cadre du 27 avril 1999 (1). Cette année a été marquée par une montée en puissance de leur rapprochement, dans l'objectif de faciliter l'accès à la formation des demandeurs d'emploi en vue d'un retour rapide vers l'activité.
Du conseil sur le projet professionnel jusqu'au placement, en passant par le choix de la formation, tels sont les services conjoints de l'ANPE et de l'AFPA offerts à ces publics. La complémentarité entre les deux institutions s'inscrit dans le cadre des contrats de progrès signés avec l'Etat pour la période 1999-2203 (2). En particulier, le service intégré d'appui au projet professionnel, qui doit profiter en priorité aux bénéficiaires du programme « nouveau départ », permet d'éviter des allers-retours du demandeur d'emploi entre les deux organismes.
En 1999, l'ANPE a orienté vers l'AFPA 88 000 chômeurs. Ce nombre devrait s'établir à 130 000 d'ici à la fin 2000 et à 170 000 en 2001.
Sur la période de janvier à octobre 2000,40 % des personnes ainsi accueillies se sont vu proposer une formation au sein de l'AFPA et 21 % hors AFPA. Pour 24 % des autres, c'est une solution alternative de parcours hors formation qui a été retenue (atelier de recherche d'emploi, évaluation des compétences, accès direct à l'emploi...).
(1) Voir ASH n° 2118 du 7-05-99.
(2) Voir ASH n° 2104 du 29-01-99.