« Au-delà de la réforme des aides personnelles et de la question globale des minima sociaux et des bas salaires, nous demandons l'instauration d'une “assurance logement universelle” », a déclaré la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (FNARS) (1), à l'occasion de ses « journées d'études », les 23 et 24 novembre à Lille.
Qualifiant les lois contre les exclusions et sur la solidarité et le renouvellement urbains de « globalement satisfaisantes », l'association a toutefois réclamé une meilleure adéquation de l'aide personnelle au logement aux fluctuations des loyers, au coût de la vie et aux ressources des personnes. Quoi qu'il en soit, ce dispositif ne garantit pas un toit stable aux plus démunis : « un développement excessif de la sous-location et des logements temporaires » leur impose « des parcours résidentiels compliqués, des accueils dans des lieux inadaptés à leur situation, ou un passage obligatoire par l'action sociale », déplore la FNARS. D'où son invitation aux associations, bailleurs et pouvoirs publics à réfléchir à la création d'une « assurance logement universelle ». Inspirée de la couverture maladie universelle et financée par tous ces acteurs, elle garantirait un accompagnement dans la recherche d'un logement et une aide au maintien des familles dans leur habitation.
(1) FNARS : 76, rue du Faubourg-Saint-Denis - 75010 Paris - Tél. 01 48 01 82 00.