Où en est la scolarisation des enfants handicapés ? Pour la première fois depuis le vote de la loi du 30 juin 1975, les directeurs départementaux des affaires sanitaires et sociales (DDASS) et les inspecteurs d'académie se sont réunis, le 8 novembre, sur ce thème. Objectif :développer les dispositions du plan national Handiscol', lancé en 1999 (1).
A cette occasion, le ministre de l'Education nationale a salué le travail réalisé par les services d'auxiliaires d'intégration scolaire. « La présence d'une tierce personne dans la classe pour assister un élève ou un groupe d'élèves handicapés constitue, a-t-il affirmé, une aide formidable pour la scolarisation ». Jack Lang y voit « une piste à explorer pour définir un nouveau métier ». C'est pourquoi, il a chargé Mireille Malot, déléguée générale de l'association IRIS-Initiative (2), de conduire une étude sur les conditions d'accompagnement et de pérennisation des auxiliaires d'intégration.
Par ailleurs, le ministre a rappelé la nécessité de disposer de données fiables sur le nombre et les modalités de scolarisation des enfants handicapés. A ce titre, il a indiqué qu'un groupe de travail interministériel a commencé à rapprocher les statistiques des ministères en charge de l'Education et de la Solidarité. Enfin, des propositions d'unification et de simplification de la réglementation applicable en matière d'orientation et d'intégration scolaire devraient lui être remises prochainement, a indiqué Jack Lang.
(1) Voir ASH n° 2151 du 28-01-00.
(2) Une convention de partenariat entre le ministère délégué à l'enseignement scolaire, l'association IRIS-Initiative et la Fédération nationale pour l'accompagnement scolaire des élèves présentant un handicap, a été conclue, en avril 1999, dans le but de développer des services d'auxiliaires d'intégration scolaire.