Les quartiers sensibles bénéficient eux aussi de la diminution du chômage enregistrée ces derniers mois au niveau national (1). Des statistiques de l'ANPE confirment, en effet, une baisse significative du nombre de demandeurs d'emploi, entre 1999 et 2000, dans les communes comprenant des quartiers en difficulté. La région Ile-de-France, qui concentre de nombreuses zones urbaines sensibles est, de fait, particulièrement concernée par le phénomène. Le nombre de chômeurs y a ainsi reculé de 15,34 % en un an (- 21,04 % chez les jeunes de moins de 25 ans ). Un « effet reprise » qui pourrait se poursuivre notamment avec la mise en place des équipes emploi-insertion au cœur des cités, opération à laquelle le budget du ministère délégué à la ville consacre une enveloppe de 20 millions de francs (2).
(1) Voir ASH n° 2187 du 3-11-00.
(2) Voir ASH n° 2182 du 29-09-00.