« Refus de contrats emploi-solidarité (CES) en fonction de la consommation locale des enveloppes, raccourcissement [de ces contrats] rendant impossible un travail d'accompagnement ou une formation [...] et impossibilité de transformer un CES en contrat emploi consolidé (CEC) lorsque la ligne CEC est consommée »... Exemples à l'appui, la Fédération des comités et organismes d'aide aux chômeurs par l'emploi (Coorace) (1) s'alarme du fait que la baisse régulière, depuis plusieurs années, du nombre de ces contrats aidés « entame le potentiel d'accès à l'emploi des personnes les plus en difficulté ». Inquiétude renforcée par la nouvelle réduction prévue dans le projet de loi de finances 2001 (2). Opposée à « une application sans discernement du principe “Moins de chômeurs, moins de moyens” », la fédération demande notamment la réorientation des enveloppes CES et CEC vers le secteur de l'insertion par l'activité économique - « afin d'assurer un suivi et un accompagnement de qualité des personnes » - et la mobilisation des moyens dévolus à ces contrats pour permettre aux structures « le développement d'activités telles que prévues dans le récent décret sur le secteur mixte » (3).
(1) Fédération Coorace : 17, rue Froment - 75011 Paris - Tél. 01 49 23 70 50.
(2) Voir ASH n° 2182 du 29-09-00.
(3) Voir ASH n° 2171 du 16-06-00.