Concluant, le 12 octobre, les travaux d'une table ronde sur l'offre de formation, Nicole Péry a lancé des pistes de réflexion pour améliorer l'efficacité et la qualité des actions de formation, poursuivant ainsi la réforme engagée avec la présentation de son livre blanc sur la formation professionnelle (1). Répondant aux conclusions et propositions du groupe de travail, la secrétaire d'Etat aux droits des femmes et à la formation professionnelle propose de mettre progressivement le droit et le financement du secteur « en accord avec une plus grande diversification des parcours et une pédagogie plus individualisée ».
Nicole Péry souhaite, tout d'abord, développer l'information sur la formation en articulant mieux la mission du Centre INFFO, qui ne s'adresse pas directement au public, avec celle des autres structures existantes (agences locales de l'ANPE, missions locales, etc). En outre, pour la secrétaire d'Etat, il faut mettre en réseau les structures d'orientation, « qui travaillent aujourd'hui de manière trop cloisonnée », et conforter les conseils régionaux dans leur rôle de cohérence territoriale. Par ailleurs, elle aspire à une meilleure organisation et à une professionnalisation de la fonction de conseiller en formation, afin de garantir à toute personne, de façon indépendante des organismes de formation, une aide pour la construction de son projet individuel de formation.
Pour assurer la qualité de la formation, Nicole Péry entend notamment améliorer les modalités de déclaration d'existence des organismes de formation, en sortant cette procédure du domaine purement déclaratif. Autre voie : favoriser diverses formes de contrôle social des prestations, associant les financeurs institutionnels et les représentants des usagers, qui « doivent pouvoir se référer à une sorte d'argus des prestations et des produits de formation ».
(1) Voir ASH n° 2111 du 19-03-99.