Si la plupart des personnes atteintes du virus du sida ont aujourd'hui de meilleures perspectives thérapeutiques, sociales et professionnelles, elles restent toujours victimes de discriminations dans tous les domaines de la vie quotidienne. Cela concerne en particulier les femmes, les étrangers et les usagers de drogues. C'est ce qui ressort d'une enquête rendue publique par l'association Aides (1), à l'occasion de ses XIIIe assises, tenues à Lyon du 6 au 8 octobre. L'institut Ipsos a interrogé, en mai-juin derniers, 1 007 personnes en contact avec les services de Aides, en France métropolitaine et en Guyane.
Dans l'ensemble, les personnes sondées sont satisfaites des traitements anti-VIH : 75 %estiment qu'ils « améliorent leur bilan de santé » et 46 % « peuvent envisager l'avenir avec plus d'optimisme ». Mais si l'immense majorité fait confiance à son médecin, 21 % des répondants déclarent cependant « avoir rencontré des discriminations, refus, ou difficultés de soins » . Par ailleurs, cinq personnes sur dix perçoivent moins de 5 000 F par mois et l'allocation aux adultes handicapés (AAH) constitue la principale ressource pour trois personn
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