Une base de données sociales localisées, mise en place depuis la mi-septembre, est destinée à « accompagner et éclairer » les directions régionales et départementales des affaires sanitaires et sociales dans leurs politiques sociales. La direction générale de l'action sociale en précise le contenu.
Pour l'essentiel, ce nouvel outil, constitué par la mise en commun d'un ensemble de données sociales fournies, entre autres, par le ministère de l'Emploi et de la Solidarité et celui de l'Education nationale, les caisses nationales des allocations familiales et d'assurance vieillesse et l'Unedic, propose une « connaissance globale [...]des difficultés sociales et des phénomènes de précarité et d'exclusion ». Les informations sont regroupées autour des thèmes suivants : minima sociaux, chômage, logement, formation, accès aux soins et enfin « grande marginalité/errance/conduites à risques ». Une quarantaine d'indicateurs (par exemple la part des familles monoparentales dans les allocataires du RMI, la proportion d'enfants orientés vers les instituts de rééducation ou le placement des enfants confiés à l'aide sociale à l'enfance) sont déjà disponibles et peuvent être déclinés du niveau national au niveau infra-départemental.