Martine Aubry et Dominique Gillot ont décidé, le 29 septembre, de repousser au 1er octobre 2002 l'obligation pour les médecins d'utiliser des ordonnances sécurisées pour l'ensemble des médicaments soumis à prescription médicale obligatoire.
A l'origine, pour faciliter la prescription des anti-douleurs majeurs, les carnets à souche avaient été remplacés par des ordonnances réputées infalsifiables. Un décret du 31 mars 1999 prévoyait d'en étendre l'utilisation à toutes les prescriptions au 1er octobre 2000. Or, devant les difficultés posées par la généralisation de ces documents, les pouvoirs publics ont décidé de « mettre à profit cette période de deux ans pour réfléchir avec toutes les parties intéressées [...] à des solutions permettant de faciliter au mieux la prescription des anti-douleurs », indiquent la ministre de la Solidarité et la secrétaire d'Etat à la santé et aux handicapés, dans un communiqué commun. En conséquence, la modification de ce texte réglementaire « interviendra dans les meilleurs délais ».