Les auxiliaires de puériculture des fonctions publiques territoriale et hospitalière souhaitent une revalorisation de leurs salaires. C'est le sens de la lettre qu'elles ont adressée, le 27 septembre, à Michel Sapin, ministre de la Fonction publique, accompagnée des 1 650 signatures que leur pétition nationale - partie de l'Isère, avec le soutien de la CFDT Interco - a recueillies. Rappelant que leur rémunération nette est de l'ordre de 6 020 F par mois à l'embauche et atteint 7 744 F en fin de carrière, ces professionnelles (1) dénoncent la « sous-classification salariale » de leur métier. Et demandent l'intégration dans leur salaire de base de la « prime spéciale de sujétion » dont elles bénéficient « en tant que professionnelles diplômées de la petite enfance ». Ce qui supprimerait le caractère « aléatoire d'une collectivité à l'autre » de cette prime qui, de plus, n'est pas prise en compte dans le calcul de la retraite. Laquelle, par conséquent, « équivaut [...] à une retraite d'un personnel non qualifié », pointe le courrier, tout en mettant en avant la « disponibilité permanente » exigée par ce métier, de même que le rôle de prévention « primordial » de celles qui l'exercent : l'accueil, en effet , « s'étend de plus en plus aux familles en difficulté sociale et aux enfants porteurs de handicap ».
(1) Contacts : Brigitte Mambelli et Claude Blanc - Crèche collective des Buclos - 30, avenue du Vercors - 38240 Meylan - Tél. 04 76 90 74 63.