Annoncée par le Premier ministre lors de la conférence de la famille du 15 juin dernier, l'aide à la reprise d'activité des femmes (ARAF) (1) est effective depuis le 15 juillet. L'Agence nationale pour l'emploi (ANPE), chargée de son versement, en rappelle l'objectif et en précise le montant ainsi que les conditions d'accès.
Destinée à « lever les freins » à la reprise d'activité des femmes par une aide matérielle à la garde d'enfant, l'ARAF est réservée aux demandeuses d'emploi non indemnisées ou indemnisées au titre du régime de solidarité (allocation spécifique de solidarité ou allocation d'insertion), et qui ont un ou plusieurs enfants de moins de 6 ans dont elles ont assuré elles-mêmes la garde avant la reprise d'activité.
Pour être éligibles, elles doivent soit :
bénéficier d'un contrat de travail d'une durée supérieure à deux mois assorti d'une rémunération mensuelle brute inférieure ou égale à 8 500 F ;
suivre une formation d'au moins 40 heures ;
créer une entreprise.
Le montant de l'aide est fixé à :
2 000 F quel que soit le nombre d'enfants de moins de 6 ans ;
3 000 F quel que soit le nombre d'enfants de moins de 6 ans si au moins l'un d'entre eux n'est pas scolarisé.
Dans le cas d'un contrat de travail à temps partiel (moins de 35 heures par semaine), ces montants sont proratisés.
L'ARAF ne peut être attribuée qu'une seule fois sur une période de 12 mois. L'année suivante, l'aide pourra à nouveau être servie si la personne remplit les conditions d'éligibilité.
(1) Voir ASH n° 2172 du 23-06-00.