Le 6 septembre, la Commission européenne a donné son appréciation du plan national pour l'emploi français pour 2000. Elle observe que ce programme pose un diagnostic précis des problèmes et définit des objectifs quantifiés. La Commission constate qu'un effort important a été réalisé en faveur de l'insertion professionnelle des femmes, des chômeurs de longue durée et de ceux menacés d'exclusion. En revanche, le traitement précoce du chômage des jeunes adultes (sans emploi depuis 6 à 12 mois) n'a pas été à la hauteur des ambitions. De même, la part des plus âgés (55-64 ans) au travail reste bien inférieure à la moyenne européenne (28,3 % contre 35,9 %). Aucun renversement de cette tendance à la baisse n'a été signalé en 1999.
La Commission adresse donc plusieurs recommandations au gouvernement français. Tout d'abord, elle préconise une baisse de la fiscalité sur le travail. Par ailleurs, des « stratégies cohérentes, comprenant des mesures réglementaires, fiscales et autres, doivent être prises pour réduire les charges administratives qui pèsent sur les entreprises ». Enfin, la Commission estime que le résultat net de la mise en œuvre de la législation sur la semaine de 35 heures doit être suivi attentivement.