« Des spécificités du secteur social et médico- social devront être prises en compte » dans la mise en place de la réduction du temps de travail (RTT), affirme la Fédération hospitalière de France (FHF) dans un communiqué publié le 12 septembre. Cette dernière s'exprime au nom du groupe de travail qu'elle a constitué en mars dernier pour réfléchir à ce sujet avec l'Union nationale des centres communaux d'action sociale (Unccas), l'Association des directeurs d'établissements d´hébergement pour personnes âgées (Adehpa), l'Association nationale des cadres communaux d'action sociale (Anccas) et l'association D3S (1).
Compte tenu de la petite taille de beaucoup d'établissements (quelques dizaines d'agents), il faudra notamment « réfléchir aux possibilités de mutualisation des recrutements entre plusieurs structures », prévient la fédération. Elle insiste également sur les difficultés de financement de la réforme : « Jusqu'à quel point [les coûts] peuvent-ils être assumés par les usagers ? », interroge- t-elle. Par ailleurs, les associations attirent l'attention sur la nécessité d'assurer un minimum de cohérence entre les politiques départementales. Enfin, dernier problème de taille : du fait de la coexistence d'agents de la fonction publique hospitalière et de salariés de la fonction publique d´Etat, « une certaine harmonie devra être trouvée dans la RTT entre ces différentes catégories de manière à préserver la cohésion sociale », souligne le groupe de travail.
(1) Voir ASH n° 2156 du 3-03-00 - Contacts : Erick Lajarge, Emmanuelle Quillet ou Marie-Christine Burnier - C/o FHF : 33, avenue d'Italie - 75013 Paris - Tél. 01 44 06 84 44.