Ségolène Royal a annoncé, le 6 juillet, la mise en place, dès la première semaine de septembre, d'un groupe de travail « Familles et pauvreté » chargé d'établir « un état des lieux, de repérer les blocages et les pratiques efficaces et de faire des propositions » sur ce thème. L'un des six chantiers prioritaires de la politique familiale arrêtés en mai dernier par la ministre (1).
Présidé par l'inspecteur général des affaires sociales Pierre Naves, le groupe de travail abordera les questions relatives : au logement ;aux prestations familiales et à leur accessibilité ; aux relations des familles populaires avec les institutions et avec les travailleurs sociaux ; au droit aux vacances ; à l'aide à la parentalité (réseaux d'écoute, aide sociale à l'enfance, surendettement) ; ainsi qu'aux adolescents et « aux grands jeunes ».
Cette instance sera composée de spécialistes de la famille et des politiques publiques, des membres de la délégation interministérielle à la famille et des directions concernées du ministère de l'Emploi et de la Solidarité, de la caisse nationale des allocations familiales et des représentants des collectivités territoriales. Les associations familiales et de parents d'élèves, ainsi que les mouvements agissant pour les familles en difficulté (ATD quart monde, Secours populaire, Uniopss, FNARS...) en feront également partie. Les résultats de leurs travaux sont attendus pour le mois de décembre, la ministre déléguée à la famille et à l'enfance voulant en tirer « des conclusions opérationnelles notamment dans le cadre de la convention d'objectifs et de gestion de la CNAF ».
(1) Voir ASH n° 2167 du 19-05-00.