Le parrainage a pour objet de faire accompagner les jeunes rencontrant des difficultés particulières d'accès à l'emploi par des actifs, des retraités, des élus locaux et des responsables associatifs intervenant de façon bénévole. Une circulaire du ministère de l'Emploi et de la Solidarité présente la mise en œuvre de la campagne 2000, qui, comme l'année précédente, concerne 30 000 jeunes. Sont notamment visés ceux engagés dans le programme TRACE (1) ou concernés par le « nouveau départ » du plan national d'action pour l'emploi (2).
La circulaire invite à une mobilisation du tissu économique et social afin d'assurer le développement et la diversification des réseaux de parrainage. Toutefois, souligne l'administration, cette dynamique ne pourra prendre tout son sens que par la conclusion, en concertation avec le conseil régional, de chartes régionales avec des interlocuteurs reconnus au niveau territorial, tels les partenaires sociaux, les chambres consulaires, les entreprises, les grandes association... Devant le peu de chartes signées depuis l'année dernière, l'administration appelle à une accélération de la procédure de négociation, de façon à ce qu'elles le soient toutes avant le 31 juillet 2000. Un comité d'animation regroupant l'ensemble des partenaires adhérant à la charte doit être constitué. En outre, il est urgent, selon le ministère, de mettre en place, dans les régions qui en sont encore dépourvues, un système d'appui au développement du parrainage.
Il est rappelé que des financements publics sont mobilisables. Pour chaque nouveau projet retenu, une aide forfaitaire, tenant compte notamment du nombre de parrains et de jeunes parrainés, sera accordée à l'organisme support. En tout état de cause, l'aide publique allouée par les financeurs nationaux ne pourra excéder 2 000 F par jeune parrainé. Des ressources complémentaires pourront être obtenues auprès des collectivités territoriales et des organismes privés.
(1) Voir ASH n° 2090 du 23-10-98.
(2) Voir ASH n° 2165 du 5-05-00.