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Cri d'alarme sur le financement de la politique de la ville

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« Si l'argent annoncé existe, pourquoi ne peut-il parvenir dans les services régionaux et départementaux de l'Etat, afin d'être redistribué dans des temps raisonnables ? Pourquoi la puissance publique ne peut-elle gérer les décisions budgétaires qu'elle prend ? » Autant de questions posées par le centre de ressources Profession Banlieue (1), qui a lancé, le 7 juillet, un cri d'alarme à propos du financement des acteurs associatifs intervenant dans le cadre de la politique de la ville.

Fustigeant « l'incapacité des pouvoirs publics à s'accorder pour créer un dispositif qui garantisse la trésorerie des associations dont ils disent pourtant avoir tellement besoin et qu'ils mettent réellement à contribution », Profession Banlieue dénonce le fait que dans la Seine-Saint-Denis, pour l'année 2000, « aucune subvention - ou presque - n' [ait été] versée au 1 er juillet ». Une situation dans laquelle se trouvent également de nombreux département. Alors que, « selon les annonces officielles », le montant des crédits de la politique de la ville est en forte progression. Les retards pris dans la signature des contrats de ville viennent, cette année, rendre la position des associations encore plus intenable : ne disposant d'aucune convention d'attribution, elles ne peuvent négocier avec leur banque ni avances de trésorerie, ni découverts. Au-delà même des problèmes financiers, c'est la crédibilité de cette politique dans son ensemble, des services de l'Etat et des chefs de projet, qui est menacée, estime le centre de ressources. « Comment un chef de projet peut-il expliquer une telle situation à ses partenaires après les avoir mobilisés pendant ces deux années de transition depuis l'appel à projet des contrats de ville 2000- 2006 ? »

Profession Banlieue demande donc que soient trouvées des solutions immédiates pour cette année. Et propose quelques pistes pour améliorer à l'avenir la fluidité des financements. La mise en place « réelle et effective » de conventions pluriannuelles, par exemple. Il suggère également la création d'un groupe de travail réunissant le ministère des Finances, les financeurs des contrats de ville, les banques, les professionnels de la politique de la ville, les responsables associatifs, pour « définir des procédures de gestion des financements publics ».

Notes

(1)  Profession Banlieue : 15, rue Catulienne - 93200 Saint-Denis - Tél. 01 48 09 26 36.

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