Environ 1,6 million de personnes, soit 3 % de la population, ne disposaient pas, fin 1996, du confort minimum, « c'est-à-dire de W.-C. intérieurs et d'au moins une douche ou une baignoire », selon la dernière enquête de l'INSEE sur l'habitat (1). La moitié des personnes dans ce cas étaient âgées de 60 ans et plus. Ces dernières occupent en effet plus souvent que le reste de la population des logements construits avant 1949. Cependant, un réel progrès a été réalisé puisque la part des individus occupant un logement sans confort sanitaire était encore de 11 % en 1984. Il bénéficie en particulier aux personnes âgées.
De fait, les conditions de logement s'améliorent globalement, ainsi l'étude relève par ailleurs que les Français vivent dans des habitations de plus en plus grandes au fur et à mesure qu'ils avancent en âge. C'est entre 24 et 27 ans, au moment où les jeunes quittent le foyer parental, que les logements (à 60 % des appartements) sont les moins vastes. Leur surface ne cesse de s'élever ensuite, grâce au développement et à l'agrandissement de l'habitat individuel : 62 % des Français (en métropole) logeaient dans une maison en 1996, contre 59 % en 1984.
(1) « Confort de l'habitat et cycle de vie » - INSEE première n° 727 - Juillet 2000 - Disp. à l'INSEE : 18, bd Adolphe-Pinard - 75675 Paris cedex 14 - 15 F (2,29 euros).