Afin d'améliorer l'information des femmes sur la contraception et sur l'interruption volontaire de grossesse (IVG), un service d'information téléphonique doit être mis en place, dans chaque région, depuis le 1er juillet, rappelle le ministère de la Solidarité. La création de telles structures avait été demandée, en novembre dernier, par Martine Aubry, pour remédier aux difficultés rencontrées par les femmes voulant avorter (1).
Cette permanence, qui doit fonctionner tous les jours ouvrables, peut être assurée par une structure existante habilitée (centre de planification et d'éducation familiale, établissement d'information, de consultation ou de conseil familial...) ou par un établissement de santé. En raison de la « persistance de difficultés particulièrement importantes de prise en charge des femmes pendant la période estivale », dans certains départements, le ministère invite les directeurs des agences régionales de l'hospitalisation à « veiller à la continuité de ce service », afin que les IVG puissent être menées « dans des conditions satisfaisantes ».
Les directeurs des agences régionales de l'hospitalisation devront transmettre aux permanences téléphoniques les informations, régulièrement actualisées, relatives au fonctionnement des établissements en matière d'IVG (méthodes pratiquées, permanences médicales...). De leur côté, les directeurs régionaux et départementaux des affaires sanitaires et sociales devront s'assurer de la diffusion « la plus large possible », auprès du public, du numéro d'appel et des missions de la permanence téléphonique régionale.
Une évaluation nationale de ces dispositifs sera réalisée par le ministère.
(1) Voir ASH n° 2144 du 3-12-99.