Une convention nationale « pour une politique d'accueil des jeunes dans les communes touristiques » a été signée, le 19 juin, par le ministre délégué à la ville, la ministre de la Jeunesse et des Sports, la secrétaire d'Etat chargée du tourisme et des associations d'élus locaux. Cet accord s'inscrit dans le cadre des politiques mises en œuvre par l'Etat en faveur du droit aux vacances des jeunes, et concerne, notamment, le dispositif « Ville, Vie, Vacances » (1).
Sont couverts par la convention les séjours encadrés (en hébergement fixe), les séjours encadrés plus informels (itinérants, courts en camping...), les séjours autonomes connus (jeunes partant sans encadrement, mais recevant une aide de la commune de résidence) et les séjours des jeunes partant indépendamment de toute institution ou structure d'accueil.
Concrètement, le texte vise, d'une part, à fixer les contributions respectives des communes d'origine des jeunes et des communes d'accueil, et, d'autre part, à favoriser les échanges entre elles. Plus précisément, chaque municipalité d'origine doit assurer un suivi des jeunes dans la préparation de leur séjour, « veiller à leur sensibilisation aux comportements conformes à la vie collective et à la cohérence et la faisabilité du projet de vacances » et identifier un coordinateur assurant la liaison avec la commune d'accueil. A charge pour ce dernier, par exemple, d'informer la municipalité touristique du nombre de jeunes qui seront présents sur le site, ainsi que des dates ou encore de la durée de leur présence. Quant aux communes d'accueil, elles doivent, elles aussi, désigner un coordinateur local, informer les jeunes des conditions d'accès aux équipements touristiques et sensibiliser les professionnels du tourisme.
Par ailleurs, la convention nationale prévoit que les communes d'origine et d'accueil peuvent conclure des conventions locales de coopération précisant les modalités de séjour et les conditions d'accueil des jeunes. Un comité national, composé des représentants des parties signataires et, si nécessaire, associant des organismes représentatifs du tourisme, de l'hébergement, etc., assurera notamment l'évaluation du dispositif.
(1) Voir ASH n° 2170 du 9-06-00.