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La mise en place des centres locaux d'information et de coordination

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Dans le cadre de la politique de maintien à domicile des personnes âgées, 25 centres locaux d'information et de coordination (CLIC), annoncés par Martine Aubry l'année dernière (1), sont expérimentés cette année. Une enveloppe de 12,5 millions de francs y est consacrée au titre de l'assurance maladie. A partir de 2001, un plan pluriannuel de cinq ans prévoit la création d'un millier de CLIC pour couvrir l'ensemble du territoire, au rythme d'environ 200 centres nouveaux par an, indique la direction de l'action sociale  (DAS). L'Etat apportera 100 millions par an pour « inciter à la création d'un réseau national, garantir l'égalité d'accès et la pérennité des dispositifs de prise en charge ». La participation des centres communaux d'action sociale, conseils généraux, caisses de retraite... devra également être « sollicitée ».

Ces centres ont une vocation pluridisciplinaire, destinée à coordonner les aides, les services et les soins, ainsi que tout ce qui a trait à la qualité de vie et au confort (habitat, vie sociale...). Ils doivent contribuer à la mise en cohérence des dispositifs existants - par exemple, à partir des points retraite ou services sociaux des caisses régionales d'assurance maladie -d'après un cadre de référence fixé, souligne l'administration. Ils doivent s'attacher à résoudre les situations complexes et/ou urgentes à partir d'un lieu de proximité « facilement repérable, où exposer ses inquiétudes et obtenir des informations et des conseils appropriés ainsi que les aides correspondant à ses besoins ».

Selon l'implantation, un centre local d'information et de coordination pourra concerner une population de 7 000 à 10 000 personnes âgées de 60 ans et plus, en milieu rural ou d'habitat dispersé, et de 15 000 en milieu urbain. Le découpage géographique, plutôt au niveau de l'agglomération, du canton ou d'un regroupement de cantons, devra être arrêté en concertation avec les différents partenaires, notamment le conseil général et le comité régional de l'organisation sanitaire et sociale (CROSS), pour être en cohérence avec les orientations du schéma gérontologique départemental. Les directions départementales des affaires sanitaires et sociales auront la faculté de créer des comités de liaison départementaux des CLIC.

Un appel à projet sera lancé en 2001 et les années suivantes, dans chaque département. Un cahier des charges donnera une grille commune pour les labellisations confiées aux directions départementales des affaires sanitaires et sociales, aux comités de liaisons départementaux des CLIC, voire aux CROSS. Selon l'étendue des missions et des services offerts, la labellisation des centres se déclinera en trois niveaux  : information et orientation ; évaluation des besoins et élaboration du plan d'aide personnalisé ; mise en œuvre, suivi et adaptation de ce plan. Elle vaudra, selon la DAS, « reconnaissance du rôle fonctionnel de la structure considérée, de la réalité et de la qualité des services rendus et scellera son appartenance au réseau national des CLIC ».

(Circulaire DAS n° 2000/310 du 6 juin 2000, à paraître au B.O.M.E. S.)
Notes

(1)  Voir ASH n° 2144 du 3-12-99.

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