« Comment étendre et renforcer les réseaux d'écoute et d'appui des parents ? », s'est interrogée Ségolène Royal qui s'exprimait, le 6 juin, devant leur Comité national de pilotage.
Mis en place l'an dernier, ces réseaux ont pour objectif de répondre aux besoins concrets des familles et de conforter les parents dans l'exercice de leur fonction éducative (1). En 1999, l'Etat a financé plus d'un millier d'actions. Par ailleurs, une trentaine de conventions-cadres, intégrées dans les contrats de ville, ont été signées.
Même si le bilan des expériences est largement positif, la ministre déléguée à la famille et à l'enfance reconnaît, toutefois, la nécessité de mettre davantage l'accent sur les problèmes spécifiques rencontrés par les parents de préadolescents et d'adolescents et de mieux prendre en charge les familles les plus démunies. Pour ces dernières, il est impératif de « bien cibler les actions » pour vaincre leur méfiance, a-t-elle affirmé. S'agissant des relations entre les parents et l'institution scolaire, la ministre a annoncé la diffusion prochaine d'une circulaire interministérielle mettant l'accent sur les actions en matière d'accompagnement scolaire. Enfin, Ségolène Royal a une nouvelle fois rappelé son souhait de voir les pères s'impliquer dans la vie et la dynamique des réseaux.
(1) Voir ASH n° 2110 du 12-03-00.