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Des orientations pour la relance des emplois-jeunes

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Poursuivre les actions de soutien à l'émergence de nouveaux projets et mettre l'accent sur la consolidation des services créés, tels sont les deux principaux objectifs qui doivent continuer à guider la mise en œuvre du programme emplois-jeunes (1). C'est ce qui ressort d'une récente instruction complémentaire de la délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle  (DGEFP).

Soutenir l'émergence de nouveaux projets

Afin de mieux inscrire les nouveaux services dans une dynamique locale de développement économique et social, « il est indispensable que les acteurs du programme, et en particulier les pilotes locaux, puissent avoir une vision plus globale du programme et de son environnement  », souligne l'administration. Aussi, préconise-t-elle « une coopération renforcée entre les services régionaux et départementaux  ». Coopération qui permettrait aux pilotes de connaître « l'état de la couverture des besoins par domaine d'activité sur leur territoire », ainsi que les employeurs encore peu sollicités.

La création d'activités par les jeunes eux-mêmes est toujours recherchée, l'objectif souhaité étant de 2 000 projets en l'an 2000. Côté employeurs, un soutien doit être apporté aux associations, en développant les contacts avec les délégués départementaux à la vie associative (2).

Enfin, l'administration met l'accent sur la nécessité de multiplier et diversifier les embauches au bénéfice des jeunes des quartiers en difficulté, lesquelles doivent atteindre 20 % des embauches totales.

Consolider les services créés

Ensuite, s'agissant des activités d'ores et déjà mises en œuvre, la circulaire insiste sur le renforcement de la cohérence des démarches de professionnalisation et de pérennisation.

La professionnalisation implique que les jeunes soient reconnus comme des acteurs à part entière du programme, explique la DGEFP. A cet effet, toute nouvelle convention doit prévoir l'obligation pour l'employeur de désigner, pour chaque jeune, un référent externe. Par ailleurs, des réunions associant les jeunes et les employeurs, organisées au niveau territorial le mieux adapté, devront faire le point sur les démarches de professionnalisation dans la perspective de la pérennisation des services. Enfin, les plates- formes régionales de professionnalisation doivent pouvoir rendre accessible les référentiels métiers déjà élaborés et les procédures de validation des compétences professionnelles. Elles doivent également mettre en place des plans d'action de formation spécifiques.

Pour aider à la pérennisation des activités développées, la DGEFP préconise l'organisation de rencontres de travail regroupant des employeurs agissant soit dans un domaine d'activité identique ou proche, soit sur un même territoire. Elle indique par ailleurs qu'un groupe de travail national, en cours de constitution, favorisera la diffusion de bonnes pratiques et élaborera les instruments pouvant concourir à la pérennisation des activités.

(Circulaire DGEFP n° 2000/14 du 30 mai 2000, à paraître au B.O.M.E. S.)
Notes

(1)  Voir ASH n° 2117 du 30-04-99.

(2)  Voir ASH n° 2148 du 7-01-00.

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