Une charte de partenariat sur les services aux personnes

C'est aujourd'hui, dans le cadre du congrès de la Mutualité française, qu'est signée une charte de partenariat sur le « développement des services aux personnes » entre la Mutualité française (1), l'Union nationale des associations de soins et de service à domicile (Unassad) (2) et l'Union nationale des centres communaux d'action sociale (Unccas) (3). Premier accord national de cette envergure, celui-ci vise à apporter une «  réponse coordonnée et généralisée  » sur l'ensemble du territoire. Les signataires s'engagent ainsi à développer les services aux personnes - notamment au travers des plates-formes de services - et à en faciliter leur accès dans le respect des valeurs de «  non lucrativité  » et de « tissage de liens sociaux forts  ». Sont concernés à la fois les activités à dominante domestique (ménage, bricolage...), l'aide aux personnes isolées ou fragiles (jeunes enfants, personnes âgées...) et les soins infirmiers à domicile.

Ouverte à d'autres associations nationales ou locales du secteur et, le cas échéant, à des partenaires de l'économie sociale, dès lors qu'ils adhèrent aux valeurs qu'elle défend, cette charte organise le partenariat entre les signataires en suscitant une synergie entre l'offre et la demande, en « développant des réseaux de service » et en créant « un véritable secteur obéissant à des règles de fonctionnement partagé ». Les signataires s'engagent sur la mise en place «  effective  » et «  continue » au niveau national et local d'une politique de qualité par la professionnalisation des intervenants, la labellisation des offreurs de services et l'évaluation des prestations. Par ailleurs, ils souhaitent développer le titre emploi-service comme outil de solvabilisation.

Outre le respect d'un code de bonne conduite, cette charte prévoit la constitution d'un comité de réseau, «  entité politique de pilotage » national, et des comités de projet au niveau local.

Très concrètement, les partenaires se sont fixé une échéance, puisqu'ils envisagent la création de 20 réseaux locaux dans les trois ans.