Vers la fin des années 60, les institutions fermées ont cessé d'être considérées comme des lieux de protection et d'asile, des espaces de soins et d'accueil, pour apparaître avant tout comme des lieux de privation de liberté, de punition, d'incarcération. Aujourd'hui, « où en sommes-nous de ce mouvement d'idées et de sa traduction dans la réalité des institutions ? », s'interroge, dans son dernier numéro, la revue de la caisse nationale des allocations familiales (1). Laquelle s'appuie sur l'analyse de « trois hauts lieux traditionnels de l'enfermement » : la prison, l'hôpital psychiatrique et les institutions pour personnes âgées.
(1) « Enfermements » - Informations sociales n° 82 - CNAF : 23, rue Daviel - 75634 Paris cedex 13 - Tél. 01 45 65 52 52 - 30 F.