Un an après le lancement de la politique d'accueil des réfugiés du Kosovo (1), la direction de la population et des migrations (DPM) incite les directions départementales des affaires sanitaires et sociales (DDASS) à accentuer leur action pour l'autonomisation de ces personnes.
La perspective du retour au Kosovo « ne doit pas être perdue de vue », souligne l'administration. Aussi, les DDASS doivent-elles rappeler aux réfugiés, qui souhaitent prolonger leur séjour en France, « que leur insertion, au-delà de la phase d'autonomisation, ne pourra prendre que les formes de droit commun ». A ce titre, le principe d'une fermeture programmée des centres d'accueil collectif est arrêté et le dispositif de retour sur place (2) est maintenu et sera, à terme, renforcé.
Pour que le dispositif d'accueil entre « activement dans une phase d'autonomisation des intéressés », les réfugiés du Kosovo doivent impérativement accéder à un apprentissage du français (3), être inscrits sur la liste des demandeurs d'emploi et bénéficier des droits ouverts aux prestations familiales. En outre, insiste l'administration, la recherche du logement doit être la priorité des DDASS et des responsables de centres d'hébergement. A cet effet, le parc public des HLM devra être sollicité en priorité et le recours aux baux glissants, qui permettent d'éviter les frais de caution, privilégié.
(1) Voir ASH n° 2115 du 16-04-99.
(2) L'Office des migrations internationales assure le financement du voyage de retour définitif des familles, ainsi que celui d'un voyage exploratoire, effectué par le chef de famille - Voir ASH n° 2129 du 20-08-99.
(3) Voir ASH n° 2129 du 20-08-99.