Pas question que les pouvoirs publics se limitent à une déclaration de grands principes sur l'assurabilité des personnes vivant avec le VIH ou une pathologie lourde, affirment Act Up, Aides, Sida info service et la Ligue contre le cancer (1). Celles-ci jugent en effet le prérapport du comité de suivi de la convention sur l'assurabilité des séropositifs, présidé par Jean-Michel Belorgey (2), insuffisamment précis eu égard à leurs revendications. Si les différentes associations y étaient pourtant réunies à côté des assureurs, des banques et des pouvoirs publics, « la recherche d'une solution acceptable par tous » a pesé sur l'inventaire des solutions proposées, expliquent les responsables. Lesquels réclament donc que certaines des solutions qu'ils préconisent soient retenues dans le cadre du projet de loi sur le droit des malades : respect de la confidentialité des données médicales, suppression des questionnaires de santé pour les prêts en dessous de 150 000 F, suppression de la question relative à la séropositivité dans les questionnaires médicaux, mise en place d'une autorité indépendante de régulation de la tarification des surprimes, etc.
(1) c/o Aides : 23, rue du Château-Landon - 75010 Paris - Tél. 01 53 26 26 26.
(2) Voir ASH n° 2164 du 28-04-00.