Les éducateurs de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) accéderont-ils au statut de cadre A de la fonction publique ? C'était l'une des questions abordées (1) lors de la rencontre qui s'est tenue, le 15 mai, entre l'ensemble des organisations syndicales du secteur et la directrice de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), Sylvie Perdriolle. Celle-ci, depuis quelques semaines, a officiellement saisi le ministère de la Fonction publique de cette demande, portée depuis longtemps par les organisations de salariés. Sa légitimité ne semble pas contestée sur le fond par les pouvoirs publics. Les responsabilités des personnels de cette institution s'accroissent, en effet, en raison, notamment, de l'évolution des publics accueillis, présentant des situations de plus en plus complexes, et des nouvelles missions de la PJJ définies par les conseils de sécurité intérieure de juin 1998 et janvier 1999 (2). En outre, la parité « historique » des éducateurs avec les instituteurs a été rompue avec la transformation de ces derniers en « professeurs des écoles » et leur passage au rang de cadres A.
Les réticences du ministère de la Fonction publique
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