Adolescents durablement déscolarisés, inscrits dans une démarche de survie et qui ont « la haine », jeunes en errance, sans projets et sans désirs, qui dégradent, détruisent et se détruisent : c'est au défi de prendre en charge un public particulièrement fragile et complexe, que les professionnels de l'éducation spécialisée consacrent leur énergie et leur savoir-faire. Or, a rappelé Jean-Pierre Mendiboure, secrétaire général du Creahi d'Aquitaine, lors de journées d'études sur l'évolution de cette profession (1), la dimension intégrative de la mission des éducateurs n'est pas sans poser problème. Nombreux et diversifiés, les dispositifs pourtant existent, financés par l'Etat ou les collectivités territoriales. « Mais alors quoi ?, interroge Jean-Pierre Mendiboure. Une mission a priori énoncée, des professionnels qualifiés, des structures variées et souvent origina
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