Sensible aux « disparités » et « injustices flagrantes », d'un département à l'autre, en matière d'attribution du troisième complément d'allocation d'éducation spéciale (AES) (1), Dominique Gillot a annoncé, le 9 mai, à l'Assemblée nationale, la constitution d'un groupe de travail sur cette question. Ses conclusions sont attendues à la rentrée.
Répondant à un député qui l'interrogeait sur l'opportunité « d'assouplir le dispositif », la secrétaire d'Etat à la santé et aux handicapés a souligné que cette réflexion devra permettre aux parents qui ont fait le choix de garder leur enfant lourdement handicapé à leur domicile, de « recevoir une aide financière pour assurer cette charge sans pour autant priver l'enfant des bienfaits de la socialisation » .
(1) D'un montant actuel de 5 755 F/mois, le troisième complément d'AES est subordonné, notamment, à la cessation d'activité d'un des parents ou au recours à une tierce personne rémunérée et à la présence effective de l'enfant au domicile des parents.